Bombardier avait la possibilité de devenir un géant mondial de l’aviation commerciale en lançant la C Series. Quinze ans plus tard et après avoir accumulé des milliards de dollars de dette, ce joyau de l’industrie aéronautique québécoise doit aujourd’hui renoncer à la quasi-totalité de ses activités. Comment expliquer que cette véritable multinationale qui possédait des installations dans plus de 25 pays n’en exploite aujourd’hui qu’une demi-douzaine en Amérique du Nord, et que ses revenus avoisinant la vingtaine de milliards de dollars américains aient chuté des deux tiers ?